Repos et/ou chasse...

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Aï avait quitté sa maison avec l'intention de se reposer si possible. Mais voilà, il était toujours vêtu de son manteau noir camouflant ses armes ce qui laissait pensé qu'il chasserait du vampires s'il en avait l'occassion.

Le jeune chasseur arriva devant la boîte de nuit plutôt connu et dont il était un habitué. C'était le meilleur endroit possible pour repérer les vampires et se déhancher. Une fois fut-il à l'intérieur, il se plaça au bar et commanda un cocktail :

"Pourrais-je avoir une piña colada ?"

"Tout de suite !" lui répondit l'actuel barman en lui servant plutôt rapidement.

Ne remerciant guère l'homme qui était débordé, Aï observa la piste de danse tout en écoutant la musique... Il pouvait paraître bien seul mais bon, il savait que dans ce lieu, il ne le resterait pas longtemps...

Invité

Eiji entra dans la discothèque en passant devant une file qui protestait de le voir les dépasser. Il avait bien le droit, il ne venait ici que pour travailler pas pour danser. Alors ce n'était pas de sa faute. Il avait d'ailleur un peu de retard pour son travail, mais au moins il était là maintenant. C'était vraiment bondé ce soir. Plein de personnes en train de danser sur la piste. La musique était forte et on avait de la difficulté à entendre ce que les autres disaient tellement elle l'était. C'était l'ambiance de tout les jours en fait. C'était quelque chose d'assez fou, mais que tout le monde aimait bien.

Il se faufila entre les danseurs en prenant soin de ne pas trop attirer l'attention et de ne pas accrocher par mégarde quelqu'un qui dansait. Il n'avait pas une minute a perdre tout les membres du personnel couraient de droit à gauche pour servir les personnes qui réclamaient avec impatience ce qu'ils avaient commandé. C'était vraiment fou. Ça promettait d'être une soirée qui allait assez rapporter, mais qui allait aussi être très épuisante.

Il fit un signe de la main à un des barman qui était apparement très débordé. Ce dernier lui jetta un bref coup d'oeil un peu supliant tellement il ne savait plus où donner de la tête avec tout ça. Le barman, qui était d'un niveau supérieur à celui de Eiji, n'aurait pas la chance de lui faire des remontances tellement il était occupé avec les clients capricieux. Une jeune homme roux demandait justement un piña colada au barman supérieur à Eiji qui lui apporta sa boisson vite fait, mais pas très bien fait par contre. Eiji eu un petit sourire et leva le panneau qui menait en arrière du comptoir. Il dû faire plusieurs contorsions pour ne pas accrocher d'autres barmans qui servaient les clients. À peine derrière le comptoir, il commença déjà à demander les commandes des personnes au comptoir. Même en allant vite, il réussis à remplir toutes les commandes qu'il avait pris sans faire une seule erreur. Il aidait même les autres barmans qui étaient trop débordé pour remplir leurs propres commandes. Il était habitué à tout ça, car c'était toujours pareil à chaque soir.

Il remarqua un jeune homme qui était, semblait-il, seul ce qui n'était pas très commun quand on venait ici. C'était toujours en groupe ou accompagné d'au moins une personne que le monde venait. Il ne pu pas faire plus attention à lui cependant, vu que d'autres personnes réclamaient d'autres commandes. Ça avait beau être une soirée un peu comme les autres, on dirait qu'ils s'étaient tous entendu pour venir commander des boissons en même temps. Ça ne laissait aucune seconde de répis à Eiji qui travaillait rapidement, mais qui fournissait sans se plaindre comme à son habitude.

Tout en servant les clients, Eiji observait du coin de son oeil rouge ce que faisait le jeune homme. Le visage de l'homme qui avait l'air assez solitaire semblait familier à Eiji, mais il ne se souvenait plus où il l'avait vu. Peut-être qu'il était un client qui venait souvent? Qui sait. Mais il semblait assez distant avec le reste du monde à l'intérieur. Si il l'était, pourquoi est-ce qu'il était venu dans un endroit où il y avait une véritabe foule? À cette question muette, Eiji haussa légèrement des épaules et reporta son attention sur une boisson qu'il était en train de faire.

Quand il eu moins de personnes à servir, même si il en avait toujours, il s'accouda au bout du comptroir face au jeune roux tout en continuant de faire deux cocktails différents qu'il faisait toutes les deux en même temps. Après un long moment d'hésitation, il fini par lui adresser la parole.

"Vous semblez bien solitaire. À moins que je me trompe."

Invité

Aï avait depuis longtemps remarqué l'arrivé du nouveau barman. A vrai dire, il observait les entrées de toutes nouvelles personnes mais aussi les diverses sorties. Un reflexe prit avec le temps et qui encore maintenant ne voulez pas le lacher...

Le chasseur avait ignoré le charmant barman le sachant attelé au travail mais voilà, il fut surprit que ce jeune homme lui adresse la parole.
Il sentit l'hésitation qu'il avait à lui parler et lui répondit donc avec un sourire doux et charmant, bien que son regard resté froid :

"Vous avez raison, je suis des plus solitaire. Il faut dire que je ne puis sortir souvent et ne connait que peu de monde...
En tout cas, vous m'avez l'air surchargé de travail ces derniers temps..."

La voix du jeune homme était fluide mais gardait quelques chose d'impersonnel, de froid et distant. On avait l'impression que malgré l'air doux, Aï ne voulait se lier. La solitude le caractérisait de par sa condition aussi bien de chasseur que d'enfant de lune...

Il continua d'observer la boîte du coin de l'oeil tout en restant tourné vers Eiji. Aï faisait tourné le contenu alcoolisé de son verre en attente de la moindre petite réponse....

Invité

Eiji ne fût pas surpris du ton de la voix de jeune homme. Il s'était, bien sûr, attendu à une voix qui laissait très bien transparaître son état de solidute par un ton légèrement distant, mais surtout froid et c'est sur ce même ton que le roux lui répondit. Il avait beau avoir un sourire accorché aux lèvres sa voix, elle, ne laissait pas voir une joie si petite fût-elle. Ses deux éléments contrastait et étaient énormément contradictoires, mais Eiji ne conclu rien de ses deux choses. La seule chose à laquelle il pouvait se fier c'était au regard que le roux povait lui lancer. À travers le regard, on peux voir tout. On peux réussir à déchiffrer l'âme même la plus complexe.

Le jeune homme lui souria et regardit la piste de danse dont on avait de la difficulté à voir le monde qui était en train de danser tellement il y avait de monde. C'était même étonnant de ne pas voir plusieurs personnes se faire marcher dessus par d'autres. C'était vrai qu'il y avait beaucoup de monde cette fois-ci et que c'était très demandant, mais ça ne dérangeait aucunement Eiji. Il étit bien capable de faire plusieurs choses en même temps et ce même avec un peu de stress en suplément. Depuis que son frère était mort, il avait toujours travaillé énormément alors c'était devenu tout naturel chez lui de faire plusieurs choses même en étant pressé.

"Ce soir, la discothèque est un peu plus remplis que d'habitude, mais ça a toujours été très bondé. À force on s'y habitu."

Un barman demanda, en criant bien entendu pour réussir à couvrir un peu la musique qui résonnait dans leurs tympans, à Eiji une des boissons qu'il était en train de faire. Étant donné que la boisson qu'il était en train de mélanger en le secouant était dans un contenant, Eiji pu le lancer au serveur qui était à l'autre bout du comptoir et qui l'attrapa d'une main en le remerciant d'un simple geste de la main. Il faillit presque l'échapper tellement Eiji l'avait lancé fort et haut.

Eiji, tout en continuant de préparer le deuxième cocktail qu'il avait commencé, pris quelques bouteilles et entrepris de faire un nouveau mélange d'une main. Il se retourna pour continuer de regarder le jeune roux qui se trouvait devant lui, mais qui ne cessait de surveiller du coin de l'oeil le reste de la discothèque.

*Qu'est-ce qu'il cherche? C'est peut-être quelqu'un qu'il attend.*

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Aï avait écouté avec attention les dires du jeune barman. Une chose qu'il avait apprit avec le temps, s'était d'analyser les propos pour ainsi déduire ce que l'on ne dissait pas. Il aimait aussi sonder les gens en les regardant droit dans les yeux mais bon, il ne voulait guère le faire ce soir.

Laissant s'échapper un fin soupire de ses lèvres, Aï finit son verre et reprit en direction d'Eiji :

"Cela signifit donc que vous travaillez ici depuis longtemps. Ai-je tord ?"

On pouvait remarquer que le chasseur commençait à s'interresser à la discution. Il ne pouvait discuter avec un humain que rarement et cela était souvent pour son travail de dessinateur. Les constantes chasses de vampires lui prenait énormément de temps le laissant vraiment associable envers autrui...

[je suis désolée mais je dois y aller. Je reviendrais demain vers 11H pour la Guadeloupe et le Québec soit 16-17H pour la France Métropolitaine. Bonne soiré !]

Invité

Même avec le boucant incessant que produisait la musique, Eiji pu entendre le soupire que le jeune homme laissa échapper. Ce qui ne manqua pas d'intriguer un peu Eiji, mais il ne fit aucun commentaire. Préfèrant les garder pour lui-même et faire comme si il n'avait pas entendu le soupir. C'était peut-être la meilleure chose à faire surtout si il ne voulait pas que le jeune homme ne soit offusqué.

"Pas très longtemps à vrai dire. À peine un an, mais je m'adapte assez vite à certains changements."

Il n'avait eu qu'un seul changement important dans sa vie qu'il avait eu de la difficulté à s'y être habitué. C'était bien entendu la mort de son grand frère. Il ne l'avait pas digèré. Surtout qu'il se sentait coupable de cette mort. Après tout, c'était pour lui faire plaisir que son grand frère avait décidé de le chercher en moto. Alors il se disait que si il n'avait pas été là, son frère aurait encore été en vie. La souffrance que la mort de son frère lui avait occasionné n'était pas comparable. Surtout quand on savait pourquoi il avait un oeil plus rouge que l'autre, marque de sa peine passé.

Eiji remarqua que le verre du roux était à présent vide. Il n'avait pas pris tellement de temps à le boire. Peut-être était-il pressé de s'en aller, mais pourtant il avait l'air de peu à peu s'interesser à leur conversation.

Une idée traversa l'esprit de Eiji. Avec un petit sourire en coin, il secoua une dernière fois le contenant qu'il avait dans la main droite et déposer celui de la main gauche pour prendre un verre en dessous du comptoir. Il versa dans le verre le liquide du contenant de sa main droite d'un geste rapide tout en rajoutant quelques petites choses au passage et l'avança vers le jeune homme qui était acoudé au comptoir. La boisson qu'il venait de lui verser était une de ses créations qu'il n'avait essayé sur personne jusqu'à présent, mais vu son talent pour créer de nouvelle chose, ça ne pouvait pas être si mauvais que ça.

"Vous me direz ce que vous en penser. Enfin si vous êtes prêt à goûter une de mes créations."

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Aï ne faisait plus attention qu'au verre en fasse de lui. La couleur qu'il voyait mettait en confiance la consomation du produit mais les mots du jeune homme faisaient l'effet contraire... Le chasseur eut un faible sourire et répondit :

"J'y gouterait avec plaisir."

A peine cela fut-il prononcé que le dessinateur, trempa ses fines lèvres dans la boison. Il fit couler le liquide dans sa gorge et aprécia les saveurs mi-sucré, mi-épicé que lui faisait ressentir le cocktail.

Après avoir finit le verre, qu'il avait savouré, Aï fixa son regard de saphir dans celui rubis de son interlocuteur. Lentement il lui donna son avis quand à cette boison...

"Pour être franc, cette boison est succulente. Pourrais-je connaître le nom du jeune homme qui me l'a fait découverte ?"

L'homme commençait à être moins froid. Son regard s'adoucissait, bien que sa voix ne veuille toujours pas changé... On pouvait de plus en plus remarqué que l'enfant de lune s'ouvrait à quelqu'un pour enfin vivre un minimum...

Invité

Eiji eu un petit sourire en voyant le faible sourire du roux. Il savait bien que ce qu'il venait de dire ne l'avait certainement pas très rassurer sur la boisson. C'était un peu comme dire attention boisson toxique et risques d'empoisonnement alimentaire. Mais il ne s'était pas empêché de dire la vérité et d'être franc avec le jeune homme. Il n'aurait pas aimé lui mentir et lui dire seulement après qu'il y ai goûté que c'était une de ses nouvelles créations.

Il le regarda du coin de l'oeil en redoutant le verdict qu'il allait donner après qu'il ai au moins but une gorgée du breuvage. Il regarda le niveau du liquide descendre lentement à mesure qu'il se faisait boire. Il s'arrêta un moment de travailler à attendre les commentaires que le jeune homme allait lui fournir même si il ne s'en était pas trop rendu compte, mais il dû recommencer après quelques secondes à peine en voyant le regard froid que lui laissant son supérieur. Ses joues devinrent légèrement plus roses quand il se rendit compte qu'il avait laissé en plan les breuvages qu'il était en train de faire. Il repris aussitôt son teint normal pour que ça ne paraisse pas trop et il reporta son attention sur les breuvages qu'il versait à présent dans des verres. Il ne lâcha cependant pas le jeune roux du regard en attendant toujours une réponse, qu'il espèrait positive.

Il eu un nouveau sourire en entendant un commentaire positif. Il en était soulagé, car il craignait avoir complètement raté son nouveau breuvage. Vu la réponse que lui avait fourni le jeune homme, il ne l'avait peut-être pas aussi raté que ça finalement.

"Merci bien. Heureux de savoir que ce n'est pas mortel. Eiji Shimatsu, au plaisir de faire votre connaissance."

Eiji garder son attention sur le jeune homme même si ses mains faisaient autre chose. Il n'avait pas besoin de regarder ce qu'il était en train de faire. C'était devenu un automatisme chez lui. Il avait mémorisé assez rapidement les mouvements pour faire les breuvages qu'on lui demandait, vu qu'il les faisait à peu près à chaque soir.

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Le commentaire d'Eiji fit de nouveau fleurir un sourire sur les lèvres d'Aï alors qu'il se faisait la remarque pertinente comme quoi il apprécié ce jeune homme. Aï était de nature réservé et peu le connaissait si ce n'est personne.

Tout cela était bien entendu du à son air froid mais surtout à sa maladie qu'il maudissait et haissait. Certes, le fait de vivre uniquement la nuit pouvait paraître gênant mais bon, comparé à un condamné à mort ce n'était rien. Et pourtant, parfois, le chasseur aimerait ne plus être de ce monde que de subir la ressemblance avec le peuple qu'il chassait : les vampires.

Sachant enfin l'identité du barman particulièrement sympathique, le dessinateur se présenta à son tour d'une fois plus fluide et cristalline lui faisant ainsi perdre encore un peu plus de froideur. Mais bon, ses yeux eux ne voulaient guère changer dirait-on...

"Ravi de vous rencontrer Eiji. Je suis Aï, Kayuki Aï. Dessinateur à mes heures perdus..."

Après avoir déclaré cela, l'homme aux yeux de glace se pencha un peu plus vers Eiji pour lui soufler les mots suivants :

"Mais entre nous, je dois avouer que je préfére la musique au dessin..."

Se réinstallant au bar, Aï laissa voir autre chose que du froid dans son regard. de l'humour percé car le sous entendu avec le Panthéon était aussi clair que l'eau ruisselant sur les flanc montagneux...

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Eiji eu un sourire en entendant le jeune roux dire que lui aussi était ravis de faire sa connaissance. Au moins, il ne lui avait pas dit que ce n'était que par résignement qu'il lui avait parlé. Il écouta la présentation de Aï avec une attention particulière même si il faisait autre chose en même temps. Il termina un breuvage, le versa dans un verre et le fit glisser sur le comptoir pour finir sa course dans la main d'un client qui venait de faire sa commande. Le client le remercia et Eiji lui répondit par un petit signe de tête à peine perceptible. Il portait plus attention à Aï qui était devant lui qu'à son boulot ou qu'au client. Il règlait les commandes d'une oreilles distraites, mais ne se trompant jamais d'ingrédients.

Alors il y avait un dessinateur dans la place. Un amoureux de l'art. C'était assez interessant à savoir. Lui même aimait assez tout ce qui touchait à l'art, mais il avait toujours eu une préférence pour la musique étant lui aussi un musicien et chateur dans ses moments libres même si il ne le faisait que très rarement, voir jamais, en public depuis la mort de son frère.

Il n'eu pas besoin de se pencher pour entendre ce que Aï lui disait, vu qu'il le faisait lui-même. Il porta tout de même oreille pour entendre chacun des mots prononçés et ne rien perdre à cause de la musique de la discothèque un peu forte, mais tout de même très bonne.

Eiji eu un sourire amusé en entendant son allusion subtile à la discothèque. Si il était venu ici, c'était certainement parce qu'il aimait la musique. Sans quoi, il ne serait jamais venu ou du moins en étant pas très entousiame.

"Alors vous aimez danser ou vous préférez jouer de la musique vous-même?"

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Rien de ce que faisait Eiji ne passait inaperçu à Aï qui passait le plus clair de son temps à observer les faits et gestes de ce dernier, le tout de manière à ce que le barman ne s'en rende pas compte.

Le jeune homme était ravi car, au moins pour une soirée, il faisait une pause dans son métier de chasseur. Parlait avec un humain de tout et de rien réchauffait le coeur glacé du porteur du nom d'amour...

S'en suivit la question sur ce qu'il aimait entre danser et faire de la musique. Cela l'étonna légèrement qu'Eiji lui pose cette question car la réponse le génerait un peu. Aï adorait la musique mais bon, c'était à croire qu'il n'avait aucun talent avec elle car il avait beaucoup de mal à jouer d'un instrument.

"Personellement je dirias que je préfère jouer d'un instrument que danser mais bon, je ne suis pas un trés bon musicien. Je pense plutôt être plus habile de mes mains avec un crayons ou un fusain..."

Bon, Aï n'avait jamais apprit à jouer de la musique ailleur qu'en autodictate. On pouvait donc comprendre qu'il n'avait guère un bon niveau dans ce domaine. Quand au fait de n'être habile qu'avec des crayons, pinceaux ou/et fusains... cela reste encore à voir vu que le maniement des rames blanches il l'a superbement acquis !

Faisont donc abstraction de tout mon blabla situé plus haut pour revenir à ce que faisait et pensait Aï. le rouquin était négligement assis sur un des hauts tabourets de la boîte, son regard dirigeait vers Eiji qu'il observait faire diverses boisons.

Les pensées du jeune chasseur étaient simples. Il espérait que la discution durerait encore un moment sans oublier qu'il espérait que le soleil ne se rapproche pas du lieu...

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Eiji lu l'étonnement sur le visage d'Aï, juste après qu'il lui ai posé sa question. Il se demanda alors qu'est-ce qui l'avait provoqué. C'était pourtant une question comme une autre.. Peut-être que la réponse était évidente, alors c'était pour ça qu'il avait été étonné de la question. Eiji n'en savait rien. Il préféra donc attendre la réponse au lieu de sauter trop vite à des conclusions qui allaient peut-être s'avèrer fausses.

Il eu un petit sourire en l'entendant dire qu'il 'était pas très bon musicien. Tout le monde disait ça. La plupart ne se rendant même pas compte de leur talent ce qui faisait qu'ils le cachait et qu'ils ne pouvaient pas s'améliorer ainsi.

"La plupart des personnes disent n'avoir aucun talent ou être tout simplement médiocre. Alors vous n'êtes peut-être pas aussi mauvais musicien que vous osez le prétendre. J'étais pareil avant, mais mon gra..."

Le barman s'arrêta en plein dans sa phrase. Il avait eu un pincement au coeur en se rappelant le passé qu'il avait eu. Son regard fût vide un moment, plongé dans ses souvenirs heureux qui avaient fini par être tout le contraire. Son frère avec qui il avait eu une très bonne relation de frères et ça lui faisait toujours un peu mal au coeur quand il s'en souvenait. Surtout qu'il était certain que c'était de sa faute si son frère n'était plus de ce monde.

Il se mordi la lèvre inférieur. Il failli presque porter sa main à son oeil droit, souvenir de sa peine, mais il n'en fit rien. Il préfèrait garder secret la raison de pourquoi il avait un oeil plus rouge que l'autre. Il secoua un peu la tête pour arrêter de penser à tout ça et repris un sourire, mais il eu un brin de mélancolie. Il hésita avant de reprendre la parole pour finir sa phrase, mais il le fit quand même. Il n'allait tout de même pas laisser sa phrase incomplète.

"J'étais assez négatif avant quand je parlais de mes talents que je croyais inexistants en musique, mais mon grand frère m'a aidé à voir que finalement je n'étais pas si mauvais que ça. Je ne sais pas ce qu'il dirait si il savait que je ne joue et ne chantait plus en public..."

Pour ne plus penser à ce qui s'était produit dans son passé, le barman recommenca à faire des breuvages. Il ne regardait même plus Aï dans les yeux, préfèrant les diriger sur les contenants et les vers qu'il avait dans les mains. Il fit mine de se concentrer sur ce qu'il faisait, alors qu'il en avait vraiment pas de besoin. Tout ça devait paraître assez évident, mais il tenta de ne pas y penser.

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En écoutant Eiji et en observant la totalité de ses diverses expressions circulant sur son visage, Aï n'eut aucun mal à déchiffrer le pourquoi du comment de son attidude précédente, soit son hésitation, son brin de mélancolie fusionné avec une tristesse quasi palpable pour le chasseur.

Ne souhaitant pas remuer le couteau dans la plaie, Aï se tut et finit un verre qu'il avait commander à un autre barman pour ne pas déranger celui en face de lui. Le jeune homme se rendait bien compte que l'humain en face de lui repensait à des instants tristes mais autrefois joyeux.

Ne se comprenant pas lui même, Aï recommença à parler alors que son regard devenait lointain et sa voix douce et calme comme le ciel dans ses plus beaux soirs...

"Je pense comprendre... je pensais n'avoir aucun talent dans quoique se soit de par un problème dans mon enfance. Mais ma mère trouva le moyen de me contredire et grâce à elle je découvrit mon don dans le dessin quelqu'ils soient..."

Reprenant une gorgée de liquide, Aï reprit, toujours plongé dans ses immuables souvenirs :

"Malheureusement, elle a été assassinée sous mes yeux alors que je revenais d'internat..."

Soulevant le visage d'Eiji pour qu'il le regarde dans les yeux et ainsi mieux comptempler le regard rubis de son interlocuteur... Il lui dit :

"Mais bon, je crois que même si j'essaye, je ne puis l'oublier... Cela me ferait plaisir que tu arrives à voir du bonheur à ma place Eiji et surtout, que je puisse un jour t'entendre chanter et jouer."

Après avoir dit cela, il relacha le visage du barman mais continua à le regarder...

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Eiji fût soulager de voir qu'Aï ne faisait aucun commentaire qui aurait pu lui rappeler encore plus les choses de son passé qu'il espèrait ne plus se souvenir. Il resta en silence et ne dit aucun mot,quand le rouquin commanda un verre à un autre barman qui passait juste en arrière de Eiji et qui le servi sans attendre. Pour sa part, Eiji continua de faire ses mélanges, en donnant à quelques reprises à d'autres barmans qui n'arrivait pas à bien les faire et à être capable de satisfaire tout les clients de la discothèque.

Ses yeux faillirent se relever quand Aï recommenca à lui parler, mais en se rappelant pourquoi il les avait baissé, il les garda rivés sur ses mains qui effectuaient des gestes rapides, mais aussi très précis. Il avait beau ne pas le regarder, il écoutait attentivement tout les mots qu'il prenonçait sans en perdre aucun. Il eu un petit sourire en entendant ce que lui avouait Aï à propos de sa mère, même si la mélancolie se lisait encore très bien sur ses lèvres et sur tout le reste de son visage d'ailleurs.

Cependant, son sourire fût très vite effacé quand il lui dit juste après avoir repris un gorgée que sa mère avait été assasinée. Le pire dans tout ça, c'était que tout ça s'était produit devant ses yeux et qu'il n'avait très certainement rien pu faire pour empêcher ses évènements. Son coeur se ressera dans sa poitrine sous le choc de la nouvelle.

Eiji ne pû empêcher Aï de lui faire relever le visage pour qu'ils se regardent droit dans les yeux. Il aurait tout de même préférer les garder au sol étant donné que ses yeux commençaient déjà à devenir plus humides à cause d'une petite larme qui se formait lentement. Il failli avoir de nouvaeu un sourire plein de tristesse, mais ses muscles faciaux refusaient de lui obéir et de toute façon, il ne pensait pas qu'un sourire convenait très bien à la situation.

Quand il lui relâcha le visage, Eiji ne le baissa même pas, continuant de le regarder droit dans les yeux sans sourciller une seule fois. Après un léger battement de cil, deux larmes coulèrent sur son visage tout doucement. Chacune provenait d'un oeil différent Celle de gauche, aussi transparente et pûre que du cristal. Alors que celle de droite était rouge comme le sang. Elle ressemblait tellement au sang, justement, parce qu'elle provenait de celui qui coulait dans les veines d'Eiji. Eiji eu juste le temps d'enlever du bout de son doigt la larme transparente avant qu'elle ne tombe sur le comptoir, mais l'autre roula sur sa joue et tomba pour atterir sur le comptoir du bar.

"Ah? Je suis désolé..."

Eiji regarda autour pour voir si il n'y avait pas un linge avec lequel il pourait essuyer la tache de sang sur le comptoir. Au pire, il pourrait toujours prendre le revers de sa manche même si ça ne faisait pas trop propre.

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Aï ne répondit pas à la phrase d'Eiji. Que pouvait-il répondre d'ailleur ? Rien de bien particulier en faites... Le jeune homme se contenta donc d'observer les diverses réactions que ce que ses propos avaient réveiller dans le coeur et l'âme de son belle interlocuteur.

Le chasseur remarqua de manière étonné, même si cela ne se voyait guère, les larmes différentes s'échappaient des étranges yeux du barman. Il devina facilement que l'oeil marron avait laissé place à une larme pur et sincére et que l'autre, le rouge, avait laissé place à une larme de sang. L'odeur trahisait ce fait qui fit se serrer le coeur d'Aï. Voir eiji pleurer à sa place, l'étonné au plus au point.

En effet, jamais personnes n'avaient pleurer pour lui. Et lui même n'avait plus pleurer depuis le drame, et pourtant, quelqu'un trouver le moyen de le faire parler. plus encore, cette personne le faisait s'ouvrir, se dévoiler,tout simplement le faisait vivre comme n'importe qu'elle humain normalement constitué. Aï ne pensait que survivre dans ce monde dont il ne pensait ne pouvoir faire partis mais cela lui était à présent contredit...

Pour cela, le dessinateur de 20 ans sortit un simple mouchoir avec lequel il essuya la goûtte de sang à présent tombé sur le comptoir. Ce mouchoir servait habituellement à nettoyer ses armes après la chasse mais bon, ce soir il avait une utilité autre et plus plaisante.

A peine eut-il finit qu'il ne put s'empêcher de succomber au regard encore humide d'Eiji. Il avait l'impression que ce regard lisait en lui comme dans un livre, ça en devenait destabilisant pour cet être renfermé sur lui depuis si lontemps...

"Tu n'as pas à t'excuser... car tu es le seul à pleurer pour moi depuis cela..."

Sur ces dirs particuliers, Aï se pencha prés de l'humain pour lentement capturer ses lèvres. Il ne comprenait guère son geste, et sa raison ne céssait de lui dire que c'était dangereux pour son rang de chasseur, mais voilà, le corps du rouquin avait bougé seul. Suivant une pulsion qui l'animait et que la raison ne comprenait...

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Eiji ne vit même pas le regard étonné que lui lançait Aï quand il avait vu ses larmes. Ses yeux étant trop humides pour le lui permettre. De toute façon, ça ne lui aurait pas fait grand chose de le voir. Il savait bien que ce n'était pas très commun de voir une personne pleurer des larmes de sang et surtout pour quelqu'un qu'il venait à peine de rencontrer. Depuis que son oeil gauche était rouge et à cause de ses larmes hors du commun si on peux dire qui sortait de son oeil, il s'était souvent fait jugé par les autres et regardé comme si il était une banale bête de foire, une curiosité, une erreur de la nature. Mais avec le temps, même si ça ne faisait que deux ans qu'il était différent de tout les autres , il s'y était peu à peu fait.

Quand il fini d'essuyer ses yeux, qui semblaient vouloir rester quand même assez humides, il fini par lever les yeux vers Aï. Il le regarda sortir quelque chose. Ce n'est qu'après l'avoir observer un moment qu'il se rendit compte que c'était un mouchoir et que Aï semblait décidé à enlever, avec le mouchoir, la tâche de sang qu'il avait laissé échappé sur le comptoir. Il n'eu même pas le temps de protester pour dire à Aï qu'il aurait bien fini par trouver quelque chose de mieux pour l'essuyer, qu'il avait déjà fini d'enlever la petite tâche. Eiji n'eu d'autre choix que de ne rien faire, vu que c'était déjà fait et qu'il ne pouvait décidement pas remonter le temps comme bon lui semblait.

Il regarda Aï avec un certain air coupable. Il avait honte de ne pas avoir pu l'empêcher d'utiliser, de tâcher plutôt, son propre mouchoir, alors que lui, il aurait certainement trouvé un linge tout simplement pour le faire et ça n'aurait pas été trop grave si il aurait été tâché lui au moins.

Eiji n'eu pas le temps de prononçer le moindre mot pour répondre à Aï que déjà il se penchait vers lui. Il se demanda d'abord qu'est-ce que comptait faire Aï, mais il eu très vite sa réponse quand le jeune roux vint l'embrasser. Il fût tout d'abord surprit par le geste du jeune homme vu qu'il ne s'y attendait pas vraiment, mais très vite il se laissa aller et ferma les yeux pour profiter pleinement de ce qu'on lui donnait. Il laissa leurs langues s'entremêler. Il regrettait même qu'il y ai ce stupide comptoir qui les séparait. Il n'avait pas du tout envie de stopper ce moment, peu importe pour quoi. Même si les clients allaient se plaindre que le servuce était trop lent ou tout simplement pas bien, même si il allait être renvoyé à cause qu'il ne faisait pas son boulot convenablement, Eiji s'en tappait totalement. Ce n'était certainement pas ça qui le préocupait pour le moment.

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Jamais, au grand damne jamais, Aï n'avait pu penser ressentir cela. Il regretta même de devoir stopper le baiser auquelle Eiji avait répondu, à son grand étonnement. Encrant ses yeux dans ceux du barman il caressa la joue de ce dernier de ses doigts fins et blanc. Le dessinateur savait parfaitement qu'il était dangereux pour lui d'avoir des relations avec autrui même s'il s'en fichait et s'inquiéter plus pour l'autre personne que lui même...

S'en qu'il ne s'y attende, des mots sortirent de sa bouche. Le ton était agréable et le regard doux et aimant. Comment est-ce qu'un inconu avait-il pu faire s'abaisser des barriéres depuis si longtemps érrigées ? Je n'en sais rien et Aî non plus d'ailleur...

"Je pense qu'il faudrait mieux que tu reprenne. Il serait dommage que tu ne perde ton travail à cause de moi..."

A peine eut-il dit cela qu'il redeposa un chaste baiser sur les lèvres du jeune garçon avec l'intention de le faire réagir et peut-être travaillé... Puis, il se remit à parler :

"A quel heure finis-tu Eiji ?"

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Eiji regretta de sentir Aï faire cesser le baiser. Il n'eu pas d'autre choix que de se résigner à ça, même si il ne le voulait absolument pas. Il rouvris les yeux lentement et regarda Aï droit dans les yeux avec un sourire joyeux et paisible en coin. Il se laissa caresser la joue par les doigts d'Aï en profitant pleinement de toutes ces sensations.

Il avait complètement oublié son travail. Les autres barmans devaient être trop occupés pour lui rappeler ce qu'il venait faire ici. Il y avait encore assez de clients, mais quand même beaucoup moins qu'avant. Plusieurs personnes étaient rentré chez eux en sortant de la discothèque légèrement soules et quelques unes en parlant fort ou en chantant tout simplement des chansons incompréhensibles. Cela arracha un faible sourire d'amusement à Eiji qui se disait qu'ils n'auraient pas dû prendre un verre de trop.

Il se retourna ensuite vers Aï qui lui donna un nouveau baiser dont Eiji profita encore plus que le premier. Il regarda de nouveau Aï dans les yeux en l'écoutant parler de nouveau. Il lui fit un sourire en l'entendant lui demander à quelle heure il allait finir.

"Dès que je le peux. Le plus tôt sera le mieux."

Après lui avoir donner un baiser et fait un petit clin d'oeil, il se retourna et alla vers le barman qui était son supérieur. Il conversa un bon moment avec lui pour lui demander si il pouvait partir plus tôt cette fois-ci. Le supérieur d'Eiji qui avait vu une bonne partie de ce qui s'était passé entre Aï et Eiji lui fit un sourire et lui permis de sortir plus tôt. Il repris ensuite un air plus sérieux et lui demanda juste de servir encore quelques verres avant de partir pour qu'il puisse avoir toute sa paie. Eiji le remercia en souriant, mais le braman le poussa un peu dans le dos en lui disant de faire vite.

Eiji revins vers Aï avec un grand sourire. Il demanda à quelques personnes qu'est-ce qu'elles voulaient comme boissons et il les fit en quelques minutes à peine. Entre quelques verres, il jettait assez régulièrement des regards à Aï sans pour autant otter toute concentration sur ce qu'il faisait. Il essayait de faire le plus vite qu'il le pouvait, sans nécessairement tout ratter en y allant trop vite.

Quand il eu fini ce qu'il avait à faire, il se retourna encore une fois vers Aï, mais cette fois, c'était définitif. Il s'essuya un peu le front et fit un grand sourire à Aï avant de lui adresser la parole.

"Eh voilà! J'ai enfin fini."

Invité

Suite à la réponse d'Eiji, Aï avait eu un petit sourire. Il était ravi de savoir que le jeune homme avait bientôt terminé mais surtout, il comprit que son supérieur ne lui pas rigueur pour le baiser ayant fait ralentir et stopper le travail du barman pendant un bon moment quand même...

Il observa de ses yeux azur le moindre fait et geste de son protéger. Quel étrange mot que celui de "protéger"... Comment est-ce qu'un chasseur, ayant passé les quatre dernières années de sa vie à batir des barrières, a-til pu se laisser charmé aussi facilement ? Cela me dépasse mais dépasse aussi mon petit dessinateur qui ne m'appartiendra bientôt plus...

C'est alors qu'Eiji revint vers lui pour lui signaler qu'il avait terminé. Heureux, le chasseur lui murmura quelques doux mots à l'oreille avant de l'embrasser une nouvelle fois. Il n'avait fait que dire la chose suivante d'une manière douce, sensuelle mais aussi appaissante :

"J'en suis plus que ravi Eiji..."

Après le baiser, Aï replongea son regard dans celui du barman pour ainsi lui demander une chose pouvant passer pour être primordial.

"Où souhaites-tu aller ? Le jour ne se léve pas avant deux bonnes heures..."

On pourrait se demander : pourquoi Aï précise-t-il que le jour ne se léve que dans deux heures ? Et bien cela est du au fait qu'il n'a pas encore dit son handicap à Eiji et qu'il ne peut donc rester à l'extérieur que deux heures encore avant de se faire la mal ou de tout avouer... Cruel dilemne quand on sait qu'Aï déteste en parler...

Invité

Eiji eu un sourire en l'entendant lui dire qu'il en était ravis. Aï ne pouvait certainement pas savoir à quel point Eiji en était ravis lui aussi. C'était justement pour ça qu'il n'avait pas pris tout son temps et qu'au contraire il avait fait tout ce qu'il pouvait pour prendre le moins de temps possible. Il avait hâte de partir d'ici avec Aï et il ne le cachait vraiment pas. Il n'avait pas de raison de le cacher de toute manière. À chaque fois qu'Aï l'embrassait, une sensation très agréable s'emparait d'Eiji et il ne savait pas trop pourquoi, mais il se sentait bien avec Aï. Il ne s'était jamais sentis aussi bien avec quelqu'un sauf peut-être avec son frère. Aï et son frère étaient les seules personnes en qui il vouait une confiance sans failles, même si il avait toujours confiance en tout le monde. Eiji les aimait tout les deux du plus profond de son coeur, mais chacun pour une raison différente. Son frère pour l'amour fraternel qu'il lui avait toujours apporté, mais Aï lui s'était bien plus que pour de l'amour fraternel. C'était bien plus fort que ça. Un amour qu'Eiji n'avait jamais ressentit auparavant. Ce qui faisait qu'il était à la fois inquiètant et envoutant.

Il passa l'autre côté du comptoir en relevant le panneau qui allait le mener proche d'Aï qui était toujours accoudé au comptoir. Il écouta ce qu'Aï lui disait tout en allant le rejoindre au comptoir. Où il voulait aller? Ça importait que très peu Eiji. Il n'y avait qu'une seule chose dont il était certain.

Quand il fût juste à côté d'Aï, il ne se gêna pas, ce qui n'était pas dans ses habitudes et il le serra doucement dans ses bras contre lui en l'embrassant amoureusement comme pour la première fois. Le fait qu'il n'était plus l'autre côté du comptoir lui facilitait la tâche et c'était bien mieux comme ça au goût d'Eiji qui préfèrait ça comme ça. C'était bien plus simple et les sensations étaient bien plus plaisantes quand il pouvait se sentir contre Aï.

Il détacha enfin ses lèvres et regarda Aï droit dans les yeux. Il caressa à son tour la joue d Aï avec un regard pétillant. Puis il fini par parler de nouveau. Il lui répondit sur un ton calme et paisible, ce qui était plus dans ses habitudes même si son ton était encore plus doux qu'à la normale.

"Ça ne me pose aucun problème, en autant que je sois avec toi, je pourrais te suivre à l'autre bout du monde."

Eiji se demanda un instant pourquoi Aï avait précisé, quelques secondes plus tôt, que le soleil ne se levait que dans deux heures environs. Il eu un haussement d'épaule. Peut-être qu'il n'aimait tout simplement pas le soleil. C'était probable, mais pas nécessairement très vrai. Il replongea son regard dans celui de son amoureux en attendant une réponse.

Invité

Le baiser que le jeune homme lui donna juste après avoir quitté le comptoir si dérangeant, fit ressentir d’innombrables sensations que le dessinateur pouvait à présent appelé « amour »... Jamais il n’en avait ressentit autre que celui éprouvait pour sa mère et il sut qu’il pouvait faire confiance à Eiji.

Mais bon, même s’il avait confiance, je doute qu’il lui disse tout de suite à propos des vampires et de son métier dit nocturne. En tout cas, Eiji semblait déterminé à restait avec lui et cela m’enchante tout autant que l’id**t dont je raconte l’histoire et décrit les sentiments...

Au moment même où le barman lui déclara aller où il souhaitait, tant que c’était avec lui, Aï pensa à un lieu de repos mais aussi de beauté totale. Il voulait montrer cet endroit à Eiji car peux de personnes s’y rendait mais surtout le connaissait. Ce lieu était un peu son jardin secret dés que la nuit tombé et que sa mère le laissait sortir.

Prenant la main du jeune homme qui lui caressait doucement la joue, Aï déclara avec cachotterie :

« Dans ce cas, suis moi, je vais te montrer un endroit que je doute que tu connaisses... »

Une fois ces propos terminés, Aï redéposa un baiser sur les lèvres du jeune homme pour lentement disparaître de la boîte en sa compagnie...

[ je poste à la forêt mais tu peux répondre ici si tu veux ! ]